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Un petit bout d'Ecosse

Un petit bout d'Ecosse


Vous l’aurez, bien entendu, vu : entre deux confinements (chance : c’était l’été), nous sommes allés voir ailleurs comment que c’était mieux. Je n’ai pas été déçu du voyage : c’était mieux (surtout après avoir traversé la plaine désséchée de France et sa sœur la plaine vallonnée d’Angleterre).

 

L’Ecosse. Les Highlands. Mer et Océan. Le Nord. Pas de sécheresse ici, tout est vert. Tellement même que ça fait mal aux yeux ! Ambiance haute-montagne, bruyère en fleurs, frais et doux, arc-en-ciels partout. Montagnes dont on n’arrive pas à déterminer l’altitude, tellement c’est dépaysant : voyez ici l’Atlantique Nord et là un torrent de montagne et là-bas une chaîne de montagnes. Là-haut : rien. Le pied.

 

Plus au sud, le Perthshire, très très vert, de très grands arbres (ils doivent être les grands-frères de nos chênes-nains d’ici), des vallons abrupts et des tas de petites villes tout aussi attrayantes les unes que les autres. J’aime. Ils ont des grands arbres mais pas de complexes avec la taille de leurs maisons qui, elles, sont vraiment toutes petites et si cosy … ça change du délire du mas-château-piscine à la provençale avec ses tout petits arbres devant… Bon, je sais pas si on va pas y aller un peu plus longtemps la prochaine fois…

 

Comme tout bon savonnier, le savonnier s’est jeté sur la première boutique venue pour voir un peu ce qu’il se faisait par là-haut. Et j’ai pas été déçu du voyage ! Il y a une savonnerie (bien plus grosse que la mienne, hein) dans les alentours de Fort Williams « Highland Soap  &Co ». Un échange rapide et assez bref avec une savonnière tout autant passionnée que votre dévoué. Bref et rapide parce que nous avions tous les deux des masques, et que mon anglais est … boarf, vous m’avez déjà entendu baragouiner sur le marché, quoi ! Bref, on a fait un petit échange (j’avais un peu honte, parce que mes savons sont deux fois plus petits que les leurs) et j’ai reçu, contre un Dulce de Leche et un Cœur de Feu un « Wild Nettle & Heather » et un « Herbridean Seaweed ».

 

Et là, j’aime bien : ces savonniers utilisent des trucs locaux en adjuvants : Ortie et Bruyère pour le premier, Algues des Hébrides et Menthe pour le second … Et encore plus surprenant : la base des recettes est assez similaire à mon Sandou, qu’ils ont décliné avec des adjuvants spéciaux.

Un adjuvant, en savonnerie, ce n’est pas forcément un truc grave et dégueu : c’est le nom que l’on donne à tout ce que l’on rajoute pour une raison ou une autre : l’huile essentielle, la cire d’abeille, l’argile …

Merci en tout cas Highland Soaps &Co pour l’échange !

 

Il y a aussi, par là-bas, plein de petits savonniers que je n’ai pas croisé mais vus, en particulier une jeune femme vers Ulapool, dans une association d’entraide aux personnes handicapées ou ils font des bougies et les savons de Ess Cosmetics (c’est aussi un grand classique, les savonniers aiment bien les bougies – question de gras peut-être, ou de parfum …) …

Je vous donnerai probablement d’autres nouvelles de l’Ecosse dans les temps qui viennent...

 

 

 

Cheers !

 

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